Gabriela Stafford, Promotion 2013, Lauréate 2018 du prix de distinction des jeunes diplômés
« D’après mon expérience, les enseignants de TFS vont bien au-delà de leur simple travail pour s’assurer que les élèves ont ce dont ils ont besoin pour réussir. »
Pour Gabriela Stafford, spécialiste de recherche en psychologie à l’Université de Toronto et athlète vedette de l’équipe des Varsity Blues, la course à pied et la psychologie, ses deux passions, ont beaucoup de choses en commun. Gabriela Stafford sera la première à vous expliquer qu’un athlète doit être concentré: « Vous devez vous protéger et ne pas vous laisser distraire de votre objectif. » Pourtant, cette coureuse olympique de demi-fond tient profondément à aider les autres et c’est pour cette raison qu’elle a été attirée par la psychologie. Trouver le juste équilibre entre ces deux carrières n’est peut-être pas difficile pour Gabriela, qui estime que ce qui relie les deux univers c'est la quête de la force, qu'elle soit physique ou intérieure. « Je veux aider les gens à devenir mentalement résilients et forts et, pour moi, courir c'est devenir plus fort. »
La course à pied fait peut-être aussi partie de son ADN. En effet, Jamie Stafford, son père et par ailleurs professeur à l’Université de Toronto, fut un coureur de cross-country de niveau mondial. Sa sœur Lucia, ancienne élève de TFS (promotion 2016), a été championne junior du 1 500 mètres lors de Jeux panaméricains. Enfin, sa mère, de même que son oncle et sa tante du côté maternel, ont eux aussi pratiqué l’athlétisme en compétition. Gabriela Stafford a commencé à courir sérieusement quand elle était en 10e année, et elle garde également de merveilleux souvenirs des moments passés en dehors de la piste à TFS.
« Nous nous amusions beaucoup », dit-elle en riant. Elle est reconnaissante à l’école pour les occasions qu’elle a eues de chanter et faire du théâtre dans le cadre du programme de musique de TFS ; elle ne tarit pas d’éloges envers ses enseignants et garde un excellent souvenir de chacun d’eux. « D’après mon expérience, les enseignants de TFS vont bien au-delà de leur simple travail pour s’assurer que les élèves ont ce dont ils ont besoin pour réussir. » Toutefois, les souvenirs de l’école qu’elle chérit davantage sont beaucoup plus intimes. Sa mère, Maria Luisa Gardner, enseignante d’espagnol à TFS et entraîneuse des équipes de cross-country et d’athlétisme, est décédée alors que Gabriela Stafford avait 13 ans. « J’aimais rendre visite à ma maman dans son bureau etl’avoir comme entraîneuse. Après son décès, j’ai compris comment la thérapie peut aider les gens. Je crois que c’est à partir de ce moment-là que je me suis intéressée à la psychologie. »
Cherchant constamment la performance sur la piste, on sent bien que Gabriela court en réalité contre elle-même, pour surpasser ses records personnels. Les courses qu’elle cite parmi ses meilleures ne sont pas toujours celles qu’elle a remportées. Ainsi, bien qu’elle ait fini 21e lors du 1 500 m des Championnats du monde d’athlétisme de l’AIFA à Londres en 2017, Gabriela Stafford était satisfaite des temps qu’elle avait réalisés lors des séries qualificatives ; elle se sentait concentrée, forte et calme. À peine revenue des Jeux du Commonwealth en Australie, cette athlète olympique des Jeux de Rio en 2016 pense déjà aux Jeux olympiques de 2020.
Ancienne élève exemplaire de TFS, Gabriela donne à la promotion 2018 le conseil suivant : « Entourez-vous de gens qui se soucient de vous, qui vous respectent et qui veulent que vous réussissiez. Les livres et les cours ne suffiront pas à vous mener vers le succès. Nouez de bonnes relations. »
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