Walter Dorn, Promotion 1979, Ph.D. Lauréat 2013 du prix des anciens élèves
« Papa a toujours accordé une très grande valeur à l’éducation. Il avait entendu beaucoup de bien au sujet de TFS et était désireux de donner à son fils la meilleure éducation possible. Je suis tellement reconnaissant de ce que j’ai vécu dans ma vie, que ce soit sur le terrain ou ici au Canada, notamment de la formation que j’ai reçue à TFS. »
« Un serviteur de l’humanité ». C’est ainsi que Walter Dorn se décrit en bref et résume la carrière qui, en 30 ans, l’a mené de TFS au Collège des Forces canadiennes (CFC) de Toronto, et du Timor oriental à la Cour pénale internationale de La Haye. Président du Département de la sécurité et des affaires internationales du CFC, Walter Dorn est un « professeur opérationnel » qui passe presque autant de temps en salle de classe que sur le terrain, où il œuvre comme consultant auprès du Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU.
« Je cherche à trouver un moyen de rendre l’ONU plus efficace dans son rôle de gardien de la paix », explique-t-il.
En 1999, M. Dorn s’est rendu dans l’île du Timor oriental, en Asie du Sud-Est, en tant que membre du personnel électoral de l’ONU chargé de superviser le premier référendum sur l’indépendance du pays. « Ce fut le meilleur moment de ma vie, parce que j’ai participé au processus de libération d’un peuple colonisé pendant des siècles. » Mais ce fut aussi l’une de ses pires périodes, car, sous le règne de la terreur menée par l’Indonésie à la suite du vote du Timor pour l’indépendance, un membre de l’équipe de Walter Dorn et plusieurs de ses amis ont été tués. Ces horreurs ont inspiré la majeure partie de son travail d’aujourd’hui.
Lorsqu’il était élève à TFS, Walter Dorn adorait l’histoire mais obtenait ses meilleures notes en sciences. Il a alors étudié la chimie à l’Université de Toronto, où il a obtenu une licence, une maîtrise puis un doctorat. Après avoir travaillé pour les universités de Yale et Cornell et effectué des missions sur le terrain pour l’ONU, il est retourné au Canada pour y étudier et enseigner des thèmes tels que la paix et les conflits, le contrôle des armes ou la sécurité internationale. Son livre, intitulé
Keeping Watch : Monitoring, Technology and Innovation in UN Peace Operations (« Une veille mondiale : L’évolution de l’activité de surveillance de l’ONU pour la paix internationale et la sécurité humaine », disponible en anglais uniquement), paru en 2011, contient des recommandations pour améliorer le maintien de la paix par l’innovation technologique. « Je pose la question de savoir comment la science peut être utilisée pour promouvoir la paix dans le monde. »
En été 2013, Walter Dorn était de retour sur le terrain, en congé du CFC pour assumer la fonction de conseiller politique des Nations Unies dans le Moyen-Orient en proie aux troubles.
« Je suis tellement reconnaissant de ce que j’ai vécu dans la vie, sur le terrain et au Canada, y compris de la préparation que j’ai reçue grâce à TFS. »
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